11 décembre 2012

Ni bien ni mal



Et si le bien comme le mal n'étaient, finalement, que des aspects de l'Un?

Et s'ils faisaient partie de ce lot d'illusions qui constituent notre monde à nous, ces voiles du temps, de l'espace, de l'ego, que nous posons entre nous et l'Absolu, comme pour mieux contrôler notre monde à nous, comme pour mieux oublier qui nous sommes et d'où nous venons?

Et si le relativisme tellement en vogue aujourd'hui, n'était finalement qu'un moyen supplémentaire d'oublier jusqu'à l'existence de ce voile que nous avons posé pour nous protéger de notre nature profonde?

Pour nous protéger de nous-même, pour oublier notre pouvoir, notre responsabilité, notre devoir?
Pour nous oublier nous-mêmes?

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